Différents truquages nous sont présentés sur le blog
Si certains sont indiscutables, qu’il me soit permis de ne pas toujours être d’accord pour les autres :
Pour un timbre en héliogravure, une couleur manquante peut arriver. Pour nettoyer une racle, la pression est enlevée, l’encrage est arrêté et il est alors possible d’opérer sans arrêter la presse. Une couleur absente est une chose, la faire disparaître en est une autre. Les encres modernes sont testées et considérées "solides à la lumière", et un traitement chimique toucherait les autres couleurs.
Pour un timbre en TD6, comme pour ce timbre de la "Marianne de Cocteau", un assèchement de l’encrier, pour diverses raisons, peut provoquer une impression à sec et pratiquement disparue.
Egalement pour ce "Grotte Préhistorique de Lascaux" où seule une couleur est absente au report. Difficile d’éliminer une couleur sans toucher aux autres.
En typographie, il est très facile de retirer la pression sur un bloc d’impression, il suffit de desserrer les deux vis du cylindre. Pour vérifier, il suffit de regarder au dos du timbre pour voir le foulage ou son absence.
Pour toutes ces raisons, j’ai un doute pour ces truquages.
J’ai un doute pour ce "Zadkine", où le décalage du perforage est tout à fait possible sur la TD6. Où est le truc ? Je ne vois pas.
Il n’est pas possible d’avoir un doute sur ce splendide maquillage :
Le faussaire ne savait pas que le découpage des rouleaux suit exactement les contours des couleurs à leur emplacement sur le timbre.
Dans ce cas, c’est l’essuyeur qui a été "débridé" (le contact a été enlevé du cylindre cliché) pour vérifier le bon emplacement des toucheurs sur la forme.
Pour ce truquage, le faussaire ne savait pas que, en taille-douce, l’impression recto-verso ne peut être décalée ou en croix. Si c’est du jet d’encre, il est très facile de le voir à l’endroit des picots reproduits entre les timbres. Ce procédé est très ressemblant à un recto-verso traité dans un message précédent.
21-02 - Merci pour l'intérêt que vous portez à ce message. Dominique, ce n'est pas tout à fait exact. En TD6 report, le cylindre de matière plastique du report finit par être marqué par la virole en creux et laisse donc une trace sur le papier, même s'il n'a pas d'encre. Pour le perforage, le timbre est imprimé couché et le perforage se fait de gauche à droite, la dent plus large (en bas à gauche) résulte d'une variation latérale de la bande de papier lorsque le système électronique remet le perforage en place après un arrêt de la machine.
21-02 - Merci pour l'intérêt que vous portez à ce message. Dominique, ce n'est pas tout à fait exact. En TD6 report, le cylindre de matière plastique du report finit par être marqué par la virole en creux et laisse donc une trace sur le papier, même s'il n'a pas d'encre. Pour le perforage, le timbre est imprimé couché et le perforage se fait de gauche à droite, la dent plus large (en bas à gauche) résulte d'une variation latérale de la bande de papier lorsque le système électronique remet le perforage en place après un arrêt de la machine.