Sur le « Blog Philatélie » de Dominique du 13
juin 2012
ce bloc-feuillet du Salon du Timbre,
avec son
impression de la dorure, en démonstration au salon, sur une presse Heidelberg.
Pour le voir, on y apprend que l’impression de la couleur
a été faite en héliogravure, que les feuilles ont été coupées une première fois
pour que la dorure soit faite sur cette presse à dorer et qu’une dernière coupe
des blocs a été nécessaire au massicot.
(Photo O. G.)
Ce type de presse existe depuis 1959 :
Cette machine spéciale, dérivée des presses à platine
automatique "Original Heidelberg", n’a pas besoin d’encre. Elle est
équipée d’un dispositif de chauffage de la forme, jusqu’à 200°, qui permet
d’avoir une impression en dorure, ou autre couleur métallique, avec un cliché,
ou fer à dorer, fixé sur la platine chauffante, et un ruban spécial qui décalque
sa couleur par la pression et la chaleur sur le papier ou support. C’est
probablement ce type de machine qui a été utilisée pour la tour Eiffel argentée
du timbre "Métallurgie" en 2000.
(Photo O. G.)
Ce type de presse typographique à platine existe depuis
1926, avec son système automatique de pinces en aile de moulin, où une pince
entraîne une feuille pendant que l’autre dépose la précédente après son
impression. Il y a eu de nombreuses améliorations et différents modèles, de la "T" au format 26x38 cm et 40 tonnes de pression, à la "GT" 34x46 cm et ses 60
tonnes, et les presses de découpe et de dorure "GTP".
L’impression typographique, pratiquement disparue,
remplacée par l’offset et l’impression numérique, doit beaucoup à ces presses
Heidelberg fabriquées dans les usines de Wiesloch en Allemagne et reconnues dans le monde entier pour leur qualité d’impression, leur
puissance et leur robustesse, leur facilité relative de conduite. C’est
certainement la meilleure presse à platine automatique, ceux qui s'en sont servi ne me contrediront pas.
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