Pour la fabrication des timbres-postes sur les rotatives en typographie, le service de la vérification n’intervenait que pour contrôler la quantité de feuilles imprimées, et non pour leur qualité d’impression. Le contrôle des feuilles bonnes et fautées était fait par les imprimeurs eux-mêmes.
A la sortie des feuilles numérotées, imprimées, perforées et coupées, réceptionnées par centaines à la sortie de la machine, les paquets de 1000 feuilles étaient mis entre deux cartons épais et sanglés, chaque centaine séparée par une petite bande de papier épais. On pouvait considérer que ces feuilles étaient bonnes et il n’y avait qu’à les recompter pour seule vérification.
Pour les quantités importantes de feuilles fautées, plus de 100 feuilles, celles de début de journée où il fallait un certain nombre de feuilles imprimées pour obtenir le bon réglage de l’encrage, celles des changements de bobines où il fallait attendre la sortie du collage et obtenir la bonne tension du papier et le juste emplacement du perforage par rapport aux timbres, les centaines de feuilles fautées étaient mises à l’envers sur le dessus du paquet, du "mille".
Pour les petites quantités, un collage de la bobine de papier, l’arrêt de midi et du soir, les arrêts pour une courte intervention pour un défaut d’encrage ou autre, ces feuilles étaient remplacées par celles de la "valise", paquet de 200 feuilles déjà sèches et comptées la veille par la "Vérification". Chaque numéro de feuille fautée était remplacé avec un "composteur", une sorte de tampon composé d’un numéroteur actionné manuellement et d’une partie qui servait à annuler le numéro fauté, encré à la main sur un rouleau encré de noir, les feuilles remises à leur place dans la centaine. Il arrivait que ces feuilles de remplacement se retrouvent dans la "valise" du lendemain et servent une deuxième fois à remplacer des fautées avec un nouveau numéro.
A la sortie des feuilles numérotées, imprimées, perforées et coupées, réceptionnées par centaines à la sortie de la machine, les paquets de 1000 feuilles étaient mis entre deux cartons épais et sanglés, chaque centaine séparée par une petite bande de papier épais. On pouvait considérer que ces feuilles étaient bonnes et il n’y avait qu’à les recompter pour seule vérification.
Pour les quantités importantes de feuilles fautées, plus de 100 feuilles, celles de début de journée où il fallait un certain nombre de feuilles imprimées pour obtenir le bon réglage de l’encrage, celles des changements de bobines où il fallait attendre la sortie du collage et obtenir la bonne tension du papier et le juste emplacement du perforage par rapport aux timbres, les centaines de feuilles fautées étaient mises à l’envers sur le dessus du paquet, du "mille".
Pour les petites quantités, un collage de la bobine de papier, l’arrêt de midi et du soir, les arrêts pour une courte intervention pour un défaut d’encrage ou autre, ces feuilles étaient remplacées par celles de la "valise", paquet de 200 feuilles déjà sèches et comptées la veille par la "Vérification". Chaque numéro de feuille fautée était remplacé avec un "composteur", une sorte de tampon composé d’un numéroteur actionné manuellement et d’une partie qui servait à annuler le numéro fauté, encré à la main sur un rouleau encré de noir, les feuilles remises à leur place dans la centaine. Il arrivait que ces feuilles de remplacement se retrouvent dans la "valise" du lendemain et servent une deuxième fois à remplacer des fautées avec un nouveau numéro.
Et comme l'impression des timbres en typographie a été arrêtée, cette façon de procéder a disparu.
Adieu la "valise" !
Exemples extraits des sites : http://www.lamariannedecheffer.fr et
http://www.premiumorange.com/barres.phospho Les barres phosphorescentes et leurs variétés.
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