Sur le blog "Le type Mercure"
ces timbres préoblitérés qui sont donnés comme faux par l'auteur.
Si c'est vrai que sur certains timbres surchargés, c'est la rotative qui a imprimé en un même passage, l'effigie en couleur et la surcharge en noir avec les clichés montés directement sur le cylindre qui imprime le numéro de feuille et la date, il ne faut pas oublier que cette surcharge a pu être faite bien longtemps après sur une presse à platine, feuille par feuille, et très probablement sur une presse de type "Minerve" avec la marge des feuilles à la main. Il faut bien connaître la fabrication des timbres et les rotatives employées, pour savoir qu'une telle impression à cheval, accidentelle, n'est pas possible sur une rotative. Un tel écart est certainement possible sur une presse à platine, et en est même la preuve pour l'exemple montré. Donc le noir de la surcharge peut très bien être différent du noir de la date d'impression.
Ce qui ne justifie pas une fausse surcharge, mais il est prudent de vérifier, soit par le foulage au dos du timbre, soit par quelqu'un qui s'y connait.
Dans les années 1960-80, l'Imprimerie des timbres-poste utilisait ce type de presse automatique pour l'impression des surcharges :
Dans les années 1960-80, l'Imprimerie des timbres-poste utilisait ce type de presse automatique pour l'impression des surcharges :
(Doc. Musée de l'Imprimerie - Lyon)
Bonne et heureuse Année 2014 à tous.
Pour répondre à BG :
L'absence totale de foulage au dos du timbre indique que ce n'est pas une impression typographique et justifie une fausse surcharge, enlevant de ce fait tout intérêt et toute valeur. N'importe qui peut faire une impression numérique, laser ou jet d'encre, pour tromper.
Papy24
Pour répondre à BG :
L'absence totale de foulage au dos du timbre indique que ce n'est pas une impression typographique et justifie une fausse surcharge, enlevant de ce fait tout intérêt et toute valeur. N'importe qui peut faire une impression numérique, laser ou jet d'encre, pour tromper.
Papy24