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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

vendredi 22 juillet 2011

ANNEAU ET BOUCLIER

Sur le blog de Dominique
j’ai trouvé le sujet de ce jour.

Dans les exemples ci-dessous, on peut dire que ce sont de véritables anneaux-lune, du moins au sens où je l’entends.






Sur les rotatives typographiques Chambon, le bloc de perforage, le "mouton", est situé juste après les impressions. Les petits morceaux de papier ronds découpés par le peigne du "jeu" de perforage, se retrouvent à l’intérieur du bâti de la machine, d’où il faut bien les enlever quand il y en a trop. Quelques uns de ces "picots", très légers, s’envolent et retombent sur les blocs d’impression parfois, et se collent sur la "forme" pour donner ces anneaux-lune ronds contrairement aux "pétouilles" aux apparences très diverses. Il n’y a qu’en typo rotative où cela est possible.

Pour les autres formes en losanges, la provenance est autre. Le perforage ne se faisait pas sur la presse à cylindre, mais à part et après.


Avant l’impression, les feuilles recevaient une perforation de sécurité avec deux losanges et un "haricot" au milieu, tout comme les épreuves d’atelier et épreuves d’essais. Cette perforation était utilisée pour les épreuves d'artiste en typo et est encore utilisée pour les feuilles blanches pour les épreuves taille-douce (D1 et D2, voir au Musée de la Poste).

 
Ces petits losanges devaient rester dans le paquet de feuilles après la perforation et avant l’impression, se détachaient pour tomber sur la presse et les rouleaux d’encrage et se retrouver sur les clichés, avec le même résultat que les anneaux-lune, comme pour cette "Semeuse au bouclier".



Vous pouvez donc en déduire impression à plat sur presse à cylindre.

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