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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

mercredi 20 juillet 2011

DOUBLE PICOT

S’il y a en taille-douce avec le perforage APS des timbres plus grands, il y a eu en typographie, des timbres plus petits.

En typographie, le développement d’un cylindre est de 2 fois 11 timbres, soit 26 mm x 22 = 282 précisément. Le diamètre est donc d’environ 182 mm et quelques centièmes (ils ont leur importance). Le cylindre d’appel du papier en début de machine entraine 282 mm à chaque tour avec un cylindre de pression libre, c’est-à-dire qui n’a pas d’engrenage. Pour que le papier soit tendu pour les impressions successives, il y a après toutes les impressions, et le perforage, un autre cylindre de même développement et de même type que le premier, sauf qu’il est évidé à l’emplacement des timbres. Le cylindre porte-clichés où sont vissés les bandes de clichés galvaniques, qui font environ 4 mm d’épaisseur doit donc tenir compte de leur épaisseur pour avoir un développement identique aux cylindres d’appel, mais personne n’a tenu compte de ce problème.



Pour compenser les différences de pression en ajoutant des morceaux de papier sous les bandes de clichés, (mise entre cuir et chair) là où il y avait des faiblesses, et en les ajoutant sans tenir vraiment compte du diamètre du cylindre clichés et de son cylindre de pression correspondant avec sa mise en train, ces deux cylindres étant entrainés par un engrenage, l’entrainement du papier peut se faire avec quelques dixièmes en plus sur une hauteur de feuille à l’impression. Le papier étant de nature légèrement élastique absorbe cette différence (mais quelques fois casse), mais à l’emplacement du 11ème timbre, là où il y a les bandes, la pression est moindre, et le papier reprend son élasticité, se retire et provoque au perforage, ce que tout le monde appelait un "double picot" (sans en comprendre le sens) et qui est en fait un décalage et une variation du perforage avec une dent plus étroite entre la 9me et la 10me bande de timbres à chaque feuille.

 
Ce phénomène n’a pas eu lieu à chaque fois, mais est arrivé assez souvent avec les timbres «"Cheffer" et "Béquet".
 
Il y a eu également des décalages verticaux du perforage, toujours sur la même ligne. C’est le résultat d’une pression inégale des deux côtés de l’impression, qui entraîne la bande de papier latéralement. Le papier en reprenant sa place au moment où la pression est moindre, provoque ce décalage au perforage.


(exemple extraits du site "La Marianne de Cheffer")


Amis, amateurs de coins datés en typographie, à vos loupes.

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