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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

mercredi 14 septembre 2011

VARIÉTÉ OU PAS

Sur le Forum sur les Variétés philatéliques françaises
un sujet est ouvert sur la justesse du terme "variété" en philatélie.



Il ne servirait à rien de justifier ou non le choix de certains philatélistes.

Un timbre vendu dans un bureau de poste, collé ou non sur une lettre, même avec tous les défauts possible, est indiscutablement un timbre et à ce titre fait partie de la Philatélie.

Tous les défauts, les philatélistes disent les variétés, sont le résultat d’une erreur humaine. Ils n’auraient pas dû franchir l’ultime étape de leur fabrication : la vérification.

Pour chaque timbre émis, pour chaque impression, il y a des essais, des feuilles de mise en route du tirage, des réglages, des aléas qui provoquent nombre de feuilles fautées, collage de bobines, casse du papier, des défauts d’encrage de toutes sortes et des erreurs humaines. Ces feuilles fautées représentent un pourcentage assez conséquent sur l’ensemble d’un tirage. Et il faut bien dire que les timbres défectueux retrouvés vendus par les bureaux de poste ne sont pas aussi nombreux, sinon ils n’auraient pas autant de valeur.

Il y a les petits défauts de fabrication qui peuvent facilement passer inaperçu de la vérification, comme ceux qui ne sont pas considérés comme tels, différences de galvanos, de clicherie, etc. Il y a également les gros défauts au cours du tirage qui n’ont pas été vus et retirés, comme le manque d’une couleur ou comme un perforage défectueux. La vérification des feuilles de timbres n’est pas un travail facile et selon les périodes et les exigences de rendement, on peut reconnaître des excuses pour le personnel.

Ce sont les "variétés" recherchées par les philatélistes.


D’autres feuilles n’ont certainement pas pu ne pas être vues :


Mais ces feuilles rebutées qui n’auraient jamais dû sortir et se retrouver sur le marché philatélique, ne sont que des déchets de la fabrication des timbres. Pourquoi ne pas prendre du papier, y faire des taches, et en faire collection ? Ce serait plus original.

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