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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

jeudi 11 avril 2013

ISSUS DE POUBELLE


Si les timbres mal imprimés existent, ainsi que les timbres truqués, il y a sur le marché philatélique des timbres tout à fait authentiques qui ne proviennent pas des bureaux de poste.
  


Au cours de la mise en route d’une rotative, il y a normalement un certain nombre de feuilles mal imprimées avant d’obtenir les premières feuilles bonnes. C’est impossible de faire autrement. Et à plus forte raison lors de la mise en route d’un tirage nouveau où de nombreux réglages sont indispensables pour obtenir le meilleur résultat possible.



Si certaines feuilles résultant d’un incident au cours du tirage, peuvent passer inaperçues à la vérification, comme les manques d’encre ou la mauvaise perforation des timbres, il en est autrement pour les feuilles de mise en route, ou de remise en route lors d’un changement de bobines de papier, qui sont en quantité assez importante. Il est impossible que ces feuilles ne soient pas vues et retirées pour leur destruction. Et pourtant des feuilles de ces rebuts arrivent sur le marché.


De même ces demi-feuilles de bandes continues retirées manuellement de la confectionneuse de carnets en raison de leur mauvaise impression ou de défauts. Elles n’ont pas pu être vendues dans des bureaux de poste et pourtant elles se retrouvent sur le marché.



Et aussi ces timbres découpés, ces "coussinets", et les feuilles de "tierce" imprimées manuellement après la réalisation de la "mise en train" sur un bloc à part et non sur la rotative typographique.



Dans toutes les époques, il y a eu des fuites de ce genre, à commencer par les feuilles récupérées dans la succession d’Anatole Hulot, le premier directeur de production des timbres, avec les fameux "Vervelle" et il est tout à fait compréhensible qu’un collectionneur avisé ait envie de compléter sa collection avec des exemples illustrant la fabrication des timbres et des nombreux aléas au cours de cette fabrication.


Tous ces exemples peuvent aussi permettre à certains philatélistes curieux de mieux comprendre les difficultés rencontrées au cours des différentes opérations, mais il ne faut pas les confondre avec des "variétés" et savoir reconnaître leur origine.

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