Sur le forum de Timbres de France
une demande au sujet des surcharges et des limites des décalages :
Il y a eu plusieurs façons d’imprimer les surcharges et
en particulier celles concernant les préoblitérés.
Avant 1922 et l’impression des timbres sur rotatives, les
timbres étaient imprimés en feuilles de 300 sur des presses à cylindre avec une
forme à plat, et feuille coupée en deux après gommage. L’impression des
surcharges était faite sur les mêmes presses avec un deuxième passage.
Impression à plat en deux passages
Avec les rotatives "Chambon", l’impression de la surcharge
était possible sur un deuxième bloc, en même temps que le numéro de feuille et
la date.
Impression de la surcharge sur la rotative (roulette)
Mais selon les besoins, il était nécessaire de reprendre
les feuilles coupées produites par la rotative pour imprimer la surcharge sur
une autre machine, une presse à platine, de type "Minerve", nom qui
est resté au "Service des Minerves" à l’Imprimerie du Timbre.
(Publicité dans un annuaire de l'Imprimerie en 1910)
Comment reconnaître le procédé employé ? En
regardant la lourdeur de l’impression ou la finesse des lettres, rien n’est
moins sûr. Une feuille entière, ou un bord de feuille, peut apporter la
réponse.
Impression de la surcharge et de la daté décalée sur la rotative.
Sans savoir où cette indication de décalage maximum de 6
mm a été trouvée, il est certain que sur la rotative le décalage latéral ne
peut être aussi important que sur le premier exemple. Ce qui indique une
impression reprise sur une presse à platine avec tous les décalages possibles,
l’impression recto-verso ou les impressions à l’envers, puisque les feuilles de
timbres sont probablement margées à la main dans la presse, et donc sujettes à
toutes les erreurs humaines.
Ce n’était pas évidemment les mêmes clichés puisque les
clichés de la rotative étaient cintrés, mais ils avaient certainement la même
origine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire