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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

lundi 2 avril 2018

MATÉRIEL D'IMPRESSION TYPOGRAPHIQUE DES TIMBRES-POSTE FRANÇAIS

Les premiers timbres-poste français émis en 1849 ont été imprimés sur des presses à platine typographiques à bras de type "Stanhope", l'encrage se fait à la main avec un rouleau encreur :

et sur des presses à cylindre, probablement celles construites par Marinoni :


Après la période "Hulot" la Banque de France reprend en 1876 la fabrication des timbres-poste et utilise les machines employées pour les billets de banque, les presses à platine de type Napier construites par Marinoni :


Ces presses sont reprises à l'Atelier de Fabrication des timbres-poste et au Boulevard Brune en 1895, et remplacées vers 1900 par des presses à cylindre à feuilles avec marge manuelle fabriquées par Marinoni, Alauzet, Dutartre ou Lembert avec sa presse deux tours avec margeur automatique :

Presse à cylindre "Dutartre"

Presse à cylindre deux tours "Lembert" avec margeur automatique

En 1922, l'impression devient rotative, les clichés obtenus par galvanoplastie, plats depuis l'origine, peuvent être cintrés et être utilisés sur les cylindres de ces machines construites par Chambon : 

Première rotative

Rotatives avec réception en bobine

Une bobine de papier alimente la rotative qui imprime, perfore et coupe les feuilles de timbres ou enroule la bande de papier en bobines pour confectionner les carnets ou les roulettes. Ce type de rotative sera utilisé jusqu'en 1986.

Sur le même principe, des rotatives "Chambon" un peu plus larges ont été utilisées pour les mandats et autres productions comme les "bons pour un paquet" en franchise postale, et même une rotative fut transformée pour la fabrication des vignettes automobiles.

Ce type de presse à platine avec marge manuelle a donné son nom au service des "Minerves"  :

Presse "Minerve" de Berthier

Ces presses servaient pour l'impression des surcharges et changement de valeur sur des feuilles de timbres déjà imprimées et coupées. Elles seront remplacées par ces presses "FLbis" Foulont et Langenhagen avec margeur automatique :


Ces presses "FL" ont servi également pour l'impression des coupons-réponse.

D'autres presses typographiques, plus modernes, "Heidelberg" à platine ou à cylindre ont été utilisées pour des productions autres que les timbres-poste.

2 commentaires:

  1. Bonjour Monsieur
    j'apprécie toujours autant votre blog et je voudrais savoir si vous m'autoriseriez à reprendre vos termes sur les définitions en imprimerie ...c'est pour mon blog sur les variétés de Tchécoslovaquie que je me prépare à refondre ...je vous remercie...bonnes journées...Gérard..

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  2. Bonjour, super blog !!!!!!!!!!!!!!

    réalisant une monographie du 0,05F blason d'Auch, je voudrais savoir avec quelle matrice s'imprime vraiment les épreuves de luxe et les épreuve d' atelier. En effet j'ai découvert fortuitement que l'épreuve d'artiste de ce timbre présentait la même constante d'aspect que le timbre de la case 88 du galvano B du tirage. Ce n'est donc pas avec un poinçon particulier que sont réalisés ces tirages spéciaux ? J'espère que le roi de l'impression que vous êtes saura me donner quelques précisions. D'avance MERCI

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