Dans la revue « Marianne » du 3me trimestre
2018, bulletin du Cercle des Amis de Marianne, un article au sujet des barres
phosphorescentes demande un petit rectificatif :
Il y est question de « manchon » décalé en
hauteur et en largeur. Ces bandes ont été imprimées avec des cylindres tournés et usinés pour
obtenir un cylindre cliché avec les bandes en relief. Ces cylindres sont fixés
sur leur axe et entraînés par un engrenage. Ils ne peuvent bouger dans un sens
ou dans l’autre.
"Manchons" métalliques
Cylindre sur la rotative taille-douce
Mais par contre, c’est la bande de papier imprimée qui
peut se déplacer, soit en largeur soit en hauteur, par des dispositifs qui
modifient la position par rapport au cylindre cliché, en alignant latéralement
et en rallongeant (ou raccourcissant) la course du papier avec des embarreurs.
Ce « manchon » est
toujours le même quand il est installé. Il n’y a pas eu de cylindre cliché plus large ou défectueux.
Mais au cours d’un tirage, tout peut arriver. Il faut savoir que le papier est
souvent « maltraité » tout le long de la rotative. La bande de papier
est séchée, humidifiée, écrasée par l’impression avec la virole, séchée dans un
four IR, imprimée pour les bandes et séchée dans un four UV. Et à chaque
opération, la bande varie en largeur, plus ou moins selon la chaleur des fours
et selon une humidification plus ou moins importante, ce qui provoque un
certain nombre de variations en largeur.
C’est donc le papier plus ou moins humidifié et séché qui
varie et non le « manchon ». Il faut savoir également que
l’emplacement exact des bandes n’est pas primordial et que toutes les
variations sont acceptées et non rebutées. Il n’y a que les collectionneurs
pour chercher ainsi la moindre variation, trouver des anomalies. Les trouver
c’est bien, mais c’est beaucoup plus difficile d’en donner les bonnes raisons
sur le plan technique.
Merci Papy24 pour ces explications très intéressantes et surtout claires et précises.
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