Une question posée par Semeuse 22 sur le Forum indépendant
des collectionneurs
(collections.conceptbb.com) pour ce coin daté de 1937.
(Scan transmis par Semeuse22)
Dans sa publication « Timbres et Types. Vol. XII – La
fabrication en typographie », Pierre de Lizeray donne cette explication :
Il se trompe, il n’en est rien.
Dans les années 80, en travaillant sur les presses
typographiques Chambon, j’avais remarqué ce report de la date et cherché sa
provenance. Sur la machine, il a été très facile de repérer l’endroit où se
produisait ce report. En suivant l’ordre
sur la rotative, le numéro de feuille et la date sont imprimés en noir sur le
premier bloc d’impression, puis le timbre en couleur sur le suivant, jusque là
aucune possibilité de report, puis le perforage et alors l’apparition du report
et son effacement progressif aussitôt après. C’est bien l’outil du "pointillage"
qui provoque ce phénomène en prenant l’encre sur la date et en la reportant à
chaque rangée de perforation. Ce ne sont donc pas les roulettes d’entraînement
de la bande de papier situées bien après.
Cela ne se produit pas toujours et dépend de la quantité
d’encre donnée à l’impression de la date. Il n’y a pas d’encrier pour ce bloc
en raison de la faible consommation d’encre. Mais quand il n’y a plus assez d’encre,
il est nécessaire d’en remettre avec le bout de la spatule, et il y en a
parfois un peu trop et l’encrage de la date est excessif. C’est comme ça que la
plaque métallique du bloc de perforage qui maintient la bande lors de la
perforation se trouve maculée et qu’elle reporte l’encre en trop jusqu’à son
assèchement, puis recommence à chaque feuille.
De Vinck avait vu juste en remarquant l’écartement
identique à la hauteur du timbre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire