Bien avant les épreuves de luxe en taille-douce, et
depuis 1923, il y a eu celles en typographie, naturellement puisque les
premiers timbres ont été imprimés par ce procédé, que ce soit en typographie à
plat ou rotative.
Pendant très longtemps, l’impression de ces épreuves de
luxe se faisait sur des presses à bras, celles utilisées pour l’impression des
premiers timbres français, selon le principe plat contre plat, alors que l’impression
des feuilles de timbres se faisait sur rotatives.
Un cliché galvanique d’un timbre était fait et monté à
hauteur typographique, (23,56 mm.) c’est-à-dire à la même hauteur qu’un caractère d’imprimerie,
pour servir à cette impression. Les feuilles de papier étaient perforées avec
les trous de sécurité, les mêmes que pour les feuilles des impressions à plat
sur les presses à cylindre. Une ligne était imprimée également avec la mention de
la provenance : "Atelier de fabrication des timbres-poste – Paris." Il ne faut pas
les confondre avec les épreuves d’essais de couleurs, présentées ainsi :
Il y a eu aussi de très belles épreuves collectives :
(Épreuve collective perforée)
Ainsi que des épreuves des poinçons pour chaque couleur :
La mention inscrite en bas à droite changera, devenant "Imprimerie des Timbres-Poste – Paris."
France remplacera Paris après l’installation de l’imprimerie
à Boulazac et les épreuves de luxe typographiques seront imprimées sur des
presses à platine plus modernes comme les "Foulont", au "Service des Minerves", au lieu
des "Presses à Bras", comme pour les derniers timbres grand format imprimés en
typographie en 1972.
bonjour
RépondreSupprimerbien que non inscrit, je lis régulièrement votre blog,lequel m'apprend beaucoup!
je voudrai soumettre à vos commentaires une pièce que j'ai achetée en juin à Vincennes
voulez vous bien m'indiquer comment vous la faire parvenir?
cordialement,
J. R.