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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

mardi 13 décembre 2011

SURCHARGES C.F.A.

Avant le Franc et l’Euro, l’ile de la Réunion utilisait le Franc CFA, pour franc des Colonies Françaises d’Afrique. Il fallait donc des timbres particuliers.



Pour cela, on a utilisé des timbres de France surchargés pour remplacer la valeur, en les imprimant au "Service des Minerves", avec un passage supplémentaire sur une presse à platine de type "F.L." pour Foulont et Langenhagen


comme celle-ci, mais avec un margeur automatique, photo que je n’ai pas retrouvée.

Plusieurs types de surcharges et plusieurs façons de procéder pour la composition de la forme :


Avec une plaque gravée avec une disposition, un dessin particulier pour annuler la valeur du timbre et lui donner une valeur nouvelle. Cette gravure à l’unité était reproduite par galvanoplastie autant de fois que nécessaire pour une feuille de timbres. Chaque bloc était positionné à la même place sur chaque timbre, en plaçant des blancs entre les blocs.


Avec une plaque gravée et des filets en plomb pour annuler la valeur, et reproduction galvanoplastique.



Avec une composition typographique avec des caractères en plomb pour une rangée de timbre, et reproduite en galvano. Plusieurs présentations étaient faites avant d'obtenir la bonne, avec filets pour annuler ou sans.




Avec une composition d’autant de fois que de timbres à la feuille, c’est-à-dire 50 ou 100 assemblages de caractères et de petits bouts de filet de plomb, qu’il fallait repérer sur chaque timbre de manière identique.



Plusieurs couleurs différentes ont été utilisées pour l’impression sur ces "F.L." dont le margeur automatique prenait chaque feuille, aspirée par les ventouses d’un bras de marge, et la margeait sur les plombs de la réglette de la platine, pendant qu’un poussoir latéral la positionnait en place, la "rectifiait". Dans le même temps un autre bras enlevait la feuille précédente imprimée pour la poser sur la table de réception.


La production de ces presses était d’environ 6000 feuilles par jour. Au cours de ces tirages de surcharges, certaines feuilles ont été mal margées, en travers, d'autres à l'envers et certaines ont eu une impression recto-verso à la suite d'une impression sans feuille sur la platine. Ces feuilles fautées auraient dû être éliminées, mais ...

2 commentaires:

  1. bonjour. pourquoi les timbres CFA sont-ils boudés par les collectionneurs?on peut pas dire qu'ils aient "bonne presse".Amicalement

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    1. Bonjour,

      Je ne peux répondre à cette question. Il est vrai que c'est curieux.

      Papy24

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