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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

jeudi 23 juin 2011

ROTATIVE TYPO CHAMBON

Sur le site "Les timbres de roulettes"
le 18 Juin 2011, Jean-Luc nous montre sans doute la première rotative typographique Chambon.

La photo retouchée de l'époque pour une impression simili, nous laisse voir cette merveille d'ingéniosité.

Avant le papier était à plat, en rame, imprimé avec marge à la main, encollé sur une machine très volumineuse, coupé au massicot, perforé avec une machine nécessitant une intervention manuelle, compté et vérifié.
Presse en blanc typo

Gommage des feuilles de papier

Perforation des feuilles par 5 en "pointures"

Photos de 1913

Avec cette nouvelle rotative dite "étroite", le papier est en bobine déjà gommée à la largeur d'une feuille, imprimé, numéroté et daté en même temps sur un seul cylindre, aussitôt perforé sans intervention manuelle, et coupé feuille à feuille à la bonne longueur, réceptionné compté par centaines de feuilles à la sortie de la machine en produit totalement fini, avec une production de près de 3000 feuilles à l'heure.

Sur la photo, on peut voir la possibilité d'installer un deuxième bloc d'impression, qui sera utilisé plus tard pour la numérotation et la date avec une encre noire. Les rotatives suivantes auront 3 et 4 blocs d'impression à la suite pour imprimer les timbres en 3 et 4 couleurs.

Ces machines vont servir pendant plus de 50 ans sans modifications importantes. Au lieu d'avoir un dispositif d'embrayage à friction avec deux vitesses au moteur, certaines auront une commande électrique avec un variateur de vitesse et la coupe sera à lame rotative au lieu d'être à lame montant et descendant, coupant comme un ciseau sur une contre lame. Le dispositif d'arrêt pour casse du papier sera électrique au lieu d'être mécanique, comme on peut le voir au niveau du brise-gomme sur la photo.

(document ITVF)

Sur cette vue des années 70, très peu de changement, si ce n'est la mise en route électrique et un dispositif destiné à réduire le bruit du perforateur, dont les parties métalliques claquaient environ dix fois par seconde.

Ces rotatives typo ont été abandonnées à cause de leur productivité devenue insuffisante, du prix de leur clicherie, malgré un taux de fautées relativement bas, pratiquement limité aux changements de bobines et aux réglages d'encrage du début de journée, et des frais d'entretien peu importants en raison de leur simplicité mécanique et de leur robustesse.

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