J’ai trouvé ces deux entrefilets dans des journaux
philatéliques de 1907.
A l’évidence, les auteurs ne connaissaient pas bien l’impression
des timbres de l’époque. Il ne faut pas croire que les clichés
galvanoplastiques se détérioraient aussi facilement en s’écaillant.
Ils n’avaient pas pensé que les défauts pouvaient venir
de l’impression sur la presse à cylindre, tout simplement. Si les lettres
blanches, on dit en "réserve", disparaissent, c’est le résultat d’un
encrage excessif où l’encre finit par remplir le creux de la lettre.
Pour la "Semeuse" qui perd son mouchoir de poche,
ils n’ont pas fait le rapprochement entre ce qu’ils ont vu, et le petit morceau
de papier en losange venant de la perforation de sécurité utilisée à cette
période, resté entre les feuilles blanches et venu se coller sur le cliché, la "forme",
de la machine.
Ils ne savaient pas non plus que des poussières, des "pétouilles", pouvaient
se coller également et donner des formes en "chenille, arc, poignard et
anneau". Pas encore les "anneaux-lune" qui viendront plus tard du petit rond
de papier extrait par la perforation qui se collera sur le cylindre clichés de
la rotative.
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