Sur la RGR1 ou RCS (Roto Color Stamp) un premier perforateur rotatif Ormag a été mis en service.
(document ITVF)
Ce perforateur de type "hérisson" était constitué de deux cylindres de même développement et de même largeur que le cylindre cliché, c’est-à-dire 4 feuilles au tour et 2 en largeur, dont l’un était pourvu d’autant d’aiguilles que de perforations nécessaires pour 8 feuilles de timbres et l’autre d’autant de trous correspondants. La bande de papier était imprimée et passait entre les deux cylindres du perforateur Ormag et chaque timbre du cliché était donc entouré d’un piquage correspondant. Les difficultés vinrent de l’usure des aiguilles qui n’assuraient plus leur usage d’emporte-pièce et qui se cassaient, occasionnant des Blind zhan. Ce perforateur n’a plus été utilisé.
Le perforage des feuilles de papier gommé a été ensuite effectué avec un perforateur APS.
(document ITVF)
Le papier passe entre un cylindre portant en relief la forme et l’endroit des trous de perforation pour deux feuilles par tour et une fraise qui meule le papier à l’emplacement des reliefs, faisant ainsi des trous autour des timbres par arrachement. Une plaque métallique en zinc cintrée, gravée chimiquement comme un cliché au trait typographique recouvre le cylindre porte-plaque. La déformation de la surface de la plaque au cintrage a occasionné des difficultés pour faire correspondre les perforations à l’enroulement autour du cylindre, laissant une dent plus longue à l’emplacement de la jonction des deux bords. La fraise ne touche pas cette plaque et arase le papier à l’emplacement des points en relief, mais l’abrasion du métal par le papier impose d’augmenter le contact de la meule et ces points qui sont de forme conique tronquée par leur gravure, se déforment et s’agrandissent par l’usure, ce qui donne quelques fois des trous plus importants. Un avantage majeur de ce système, c’est qu’il est possible de donner n’importe quelle forme au perforage des timbres, comme un ballon ou un cœur, et à n’importe quel endroit sur une feuille de timbres, alors qu’un perforage au peigne ne peut qu’être le même pour chaque rangée de perforation.
(extraits du site Timbres de France)
Pour les timbres sur papier adhésif ou autocollant, c’est une forme de découpe qui est utilisée.
(document ITVF)
Deux cylindres métalliques sont utilisés, l’un plein en dessous, l’autre au-dessus magnétique avec une plaque métallique gravée dont le relief représente la découpe nécessaire, soit pour les carnets ouverts, soit pour les feuilles de timbres adhésifs. Cette plaque mord uniquement l’épaisseur du papier du timbre par une découpe à mi-chair et permet de décoller le timbre sans déchirer le support.
Pour les impressions à plat, comme l’offset à feuilles ou offset-PTD4, où le perforage n’est pas possible sur la machine, il est utilisé des machines à peigne un peu sur le même principe que les premières machine de piquage des années 1862, mais nettement améliorée et à commande numérique.
(documents ITVF)
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