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Mon métier, c'était l'imprimerie.
Ma passion, c'est la typographie.

Ce blog sera fait de commentaires sur mes visites sur certains blogs traitant de l'impression des timbres-poste.

jeudi 28 juillet 2011

COUPS DE POINTEAU

Sur le site
concernant les timbres français des années de guerre, il est dit qu’il n’y a pas de règle pour la répartition des coups de pointeau pour les galvanos.


Ce n’est pas tout à fait exact. Le galvano type est composé de 50 timbres avec les barres d’annulation du 11me timbre en haut et en bas. Il faut 4 galvanos de service pour un tour de cylindre.

Au montage des clichés sur le cylindre d’impression, le galvano de service du bas de feuille garde ses barres du bas, celui du haut garde les barres du haut. Un coup de pointeau sur le galvano du bas, deux sur celui du haut, trois sur le galvano du bas de l’autre feuille et quatre en haut sur le dernier.

Par principe, le galvano marqué d’un point devait correspondre avec les numéros impairs. C’est ce qui se faisait encore dans les années 70. Ces petits repères servaient à reconnaître immédiatement l’emplacement d’un timbre par rapport au tour de cylindre pour pouvoir, sans risques d’erreur, intervenir sur le bon timbre en cas de nécessité, soit pour le "registre", soit pour le changement d’une bande de clichés, soit aussi pour un défaut d’encrage ou une retouche sur le cylindre de pression (de "mise") pour y coller un "béquet", petit morceau de papier gommé.


Pour la surcharge des timbres du « Richelieu », il semblerait que les timbres ont été imprimés un par un, sans doute en raison du petit nombre de feuille disponible. En effet, il semble qu’aucune surcharge ne soit alignée par rapport aux autres et que ce soit le même cliché qui ait servi, probablement sur une petite presse à platine et marge à main.

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