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Thierry nous montre une de ses trouvailles sur un timbre Vacances 2004 :
La différence entre l’impression offset et l’impression en héliogravure ne se voit pas à l’œil nu, il n’y a ni relief, ni foulage. Mais avec une grosse loupe, les différences apparaissent.
En héliogravure, tout est tramé, le texte comme les demi-teintes, comme les aplats.
Le cylindre cliché comporte une multitude d’alvéoles plus ou moins profondes qui seront remplies d’encre et essuyées par une racle métallique, droite et affûtée comme un rasoir, qui ne laissera l’encre que dans les trous microscopiques de la gravure, en enlevant l’encre en surface du cylindre sur les parties qui resteront blanches.
Chaque cylindre apporte son unique couleur et il en faudra de 4 à 8 pour obtenir toutes les couleurs demandées par superposition de l’impression de chaque couleur primaire de base, jaune, magenta, cyan et noir, plus d’autres éventuelles pour renforcer le résultat.
En offset, il y a également les 4 couleurs de base. Chaque couleur est imprimée superposée aux autres. Le principe de l’offset, dérivé de la lithogravure, est basé sur l’antagonisme de l’eau et des corps gras. Les parties laissées blanches sont humides, les parties encrées sont grasses. Les textes et les aplats sont unis, seules les demi-teintes sont tramées, les points équidistants les uns des autres, mais de grosseurs différentes.
Chaque couleur est obtenue avec un cliché sur une plaque encrée qui s’imprime, se "reporte" sur un cylindre recouvert d’un "blanchet" de matière souple qui imprime à son tour le papier.
Pour le timbre de Thierry, imprimé en offset, il ne s’agit pas vraiment d’un "anneau-lune", mais d’une "pétouille" sur la plaque du bleu qui laisse les autres couleurs visibles en dessous. En héliogravure, il n’y a pas de pétouilles.
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