J’ai trouvé sur le site
plusieurs variétés qui vont faire l’objet de plusieurs messages.
Tout d’abord, ce bloc du bicentenaire :
Il a fallu plusieurs machines pour produire un tel bloc.
Une presse offset à feuilles en quadrichromie pour imprimer le fond coloré. Le procédé est classique.
La presse taille-douce à feuilles PTD4.
Une perforatrice à feuille pour le perforage.
Un massicot pour couper les feuilles et obtenir les blocs à la bonne dimension.
Toutes ces opérations ont généré des "fautées". Les feuilles fautées de l’impression offset ont dû être mises à part, soit pour servir de feuilles de réglages pour les opérations suivantes, soit éliminées.
La PTD4 est une presse taille-douce à plaque et non à virole. A cette période, contrairement à maintenant où la gravure est photochimique, la gravure des plaques était obtenue à partir d’empreintes plastiques du poinçon original. Les empreintes, en relief, étaient assemblées et thermo-soudées avec une extrême précision, pour former une grande empreinte, pour obtenir par galvanoplastie une plaque avec gravure en creux au format de la presse, soit un certain nombre de blocs. Les feuilles préalablement sorties de l’offset étaient imprimées en taille-douce.
Le perforage ne fait pas sur la PTD4, mais sur une perforatrice, un peu du genre des premières perforatrices de 1852, inventées par le britannique Archer et construites par la maison Napier, de Londres, mais largement améliorée et avec des commandes numériques. Il y a eu des feuilles de réglage, passées deux fois, comme ce bloc, qui ont sans doute servi de feuilles "martyres" au moment de la coupe du massicot. Ces feuilles n'ont pas été éliminées.
Il n’est pas surprenant qu’un tel bloc soit passé inaperçu sous les yeux des vérificatrices, surtout s’il était seul au milieu d’autres parfaitement normaux.
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