J’ai trouvé dans un ouvrage de 1875, "Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie", de Maxime du Camp, un passage décrivant assez précisément la fabrication des timbres-postes à cette époque :
Les locaux décrits sont ceux de la Monnaie de Paris, avant le transfert de l’impression à la Banque de France, rue de Hauteville en 1876. On y apprend qu’il y avait déjà des presses à vapeur, donc des presses à cylindre.
Il y est écrit que le "pointillage" est réalisé depuis Août 1862 et que l’exécution est faite par des enfants. La description est sommaire, mais on peut comprendre le fonctionnement de la perforatrice. Les feuilles sont fixées sur un cadre métallique, il n’est pas écrit comment, mais avec l’exemple ci-dessous, on peut comprendre que les feuilles sont enfoncées sur des aiguilles 5 par 5, évidemment sur les repères, les points imprimés en haut et en bas de la feuille, et sont perforées mécaniquement avec "régularité".
extrait du site http://semeuse22.free.fr
Ce qui explique que si la feuille n’est pas "pointée" au bon endroit, le piquage n’est pas en place par rapport aux timbres. Je suppose que si les 5 feuilles sont mises ensemble, une feuille au milieu qui serait décalée ne se verrait pas, ainsi qu’une feuille pliée à un coin ou ayant été imprimée sur un cylindre avec un pli accordéon, et qu’alors on obtiendrait un piquage oblique, décalé ou bizarre selon les cas.
Scan transmis par Dominique
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